Now Reading
de Chiang Mai à Chiang Rai

de Chiang Mai à Chiang Rai

+35
View Gallery

J162

Après des au revoir au porte du métro, chacun partait pour une journée (ou quasi pour nous) de transport. Titi et Popo repartaient en avion pour un trajet d’une petite dizaine d’heures et nous prenions un bus en direction de Sukhothai : 8h annoncé. On en a fait 40 minutes de plus !

J163

Sukhothai est l’ancienne capitale du pays. La première en date donc évidemment la principale attraction se résume en un mot mais au pluriel : temples. Nous sommes donc parti visiter le vieux centre historique de la ville. Cet endroit ressemble un peu à Ayutthaya mais en plus petit et en plus vieux. Les temples sont donc pour beaucoup en ruine mais la balade était sympa. Le temple le plus joli à nos yeux était le Wat Maha That, c’était le plus grand et aussi c’est là qu’un p’tit gars jouait d’un instrument traditionnel. C’était très joli à écouter ! Il y avait aussi le Wat Si Chum (avec l’énorme bouddha installé entre trois grands murs) et le Wat Si Sawai (paumé, tout seul et avec ses p’tites chauve-souris à l’intérieur) qui se défendaient pas mal !

J164

Ce jour là nous repartions déjà de Sukhothai pour aller à Chiang mai. Une ville située au nord de la Thaïlande. Nous reprenions un bus qui annonçait 6h de route. Sauf que c’était sans compter nos nombreux arrêts sur la bas côté. On a eu quelques problèmes techniques donc assez régulièrement notre chauffeur descendait, clé à mollette à la main pour bidouiller je n’sais quoi et repartir comme si de rien n’était. Au final on est arrivés avec quasiment une heure de plus, ça va, j’aurais pensé plus ! Le temps d’arriver à l’auberge, la fin de journée était déjà là donc à part trouver un restau pour manger on n’a rien fait !

J165

Pour continuer sur le même thème, nous entamions une nouvelle journée « temple ». D’abord près de notre auberge puis sur les hauteurs de la ville de Chiang Mai. Après avoir pris un taxi collectif pour arriver en haut de la colline, nous avons visité le temple qui est peut-être le plus touristique du coin : le Wat Phrathat de Doi Suthep. Le temple aux 300 marches. En vrai, ça se fait large ! Et ce qui était plutôt cool c’était d’y être aller pendant la pause dej’. Y’avait franchement pas grand monde, je pense que le coronavirus nous a épargné les centaines de touristes chinois ! La visite du site était sympa mais sans plus. C’était pas la grosse dinguerie de temple disons !

Par contre en début d’aprem nous avons descendu les pentes de la montagne pour rejoindre un temple « caché » en pleine jungle et là ça valait le coup d’être monté ! Celui-ci s’appelle Wat Pha Lat, cet endroit constituait (et constitue peut-être encore) le point de chute des moines parties en pèlerinage vers le Doi Suthep. Ça leur permettait de faire une pause calme et paisible et de s’abreuver car un bout de rivière passe dans ce temple. Aujourd’hui les feuilles et les fleurs sont très présentes sur les sculptures bouddhiques, ça leur donne un peu côté sauvage sympa. La nature est là, les oiseaux aussi, l’endroit est très tranquille. Cette pause dans ce lieu retiré de l’agitation et à l’opposé du bling bling habituel des temples faisait du bien.

J166

Alors que depuis le début de notre arrivée en Asie, nous nous régalons (la plupart du temps) avec des bons plats thaï, je voulais nous lancer le défi de pouvoir en refaire quelques un à la maison. Pour cette journée, nous avions donc réservé un cours de cuisine thaï. Nous avons d’abord été déposé dans un marché pour que notre animatrice cuisine nous fasse une présentation de quelques herbes et plantes largement utilisées dans les plats thaï. Nous en avons découvertes plusieurs que nous ne connaissions pas par leur nom mais qui ont une grande similitude avec celles qu’on utilise en France. Par exemple, à la place de la coriandre classique, nous avons senti et goûté la coriandre thaï. Elle ressemble à une longue feuille qui peut faire penser à la feuille de pissenlit et qui a un goût plus intense. Ces herbes sont utilisées en infusion et pour la déco des plats ils mettent la coriandre qu’on connaît. Également on a vu qu’il utilise beaucoup le combava. C’est une sorte de mini citron vert qui a une peau très fripée. Ils prennent la peau pour l’écraser a l’aide d’un pilon. Le jus ne sert pas en cuisine mais dans les cosmétiques. Également la feuille de ce citrus sert beaucoup en infusion et elle a un goût de citronnelle. On a aussi découvert un cousin du gingembre : le galanga. Il est utilisé de la même façon que le gingembre et il a presque le même goût mais avec un note citronnée. On a aussi vu les différentes sortes de piment. Les petits vert sont les plus piquants et à l’inverse les grands rouge sont tout doux. Le basilic aussi est très différent de celui qu’on connaît. Ils utilisent principalement deux sortes de basilic : le doux et l’épicé. Ni l’un ni l’autre ne ressemble à celui qu’on a en masse dans nos jardins. On a aussi vu la citronnelle et le curcuma que nous connaissons, rien de spécial avec eux.

Après ces explications, nous avons fait un tour du marché puis nous sommes allé nous installer à nos postes de travail. J’étais contente de cuisiner en vrai !! Ce cours nous permettait même de choisir les trois plats que nous allions cuisiner individuellement. Tom a choisi la soupe épicé, le Stir fried au poulet et le curry appelé Massaman. Et pour ma part, j’ai pris la soupe coco, le Pad thaï et le curry nommé Panang. Pour info le curry n’est pas celui qu’on a tous dans nos placards, la poudre jaune un peu insipide. Ici ce qu’ils appellent le curry est une pâte constituée de plusieurs ingrédients plus ou mois pimenté (souvent plus que moins d’ailleurs) et qui est réalisée au pilon dans un mortier. Dans la base de chacun de nos currys, il y avait des graines de poivre et de coriandre, du piment séché, de la citronnelle, une tranche de galanga, du combava et du curcuma frais.

Nous avons réalisé chacun de nos plats avec l’aide de notre animatrice de cuisine nommée Peanut (traduit en français par Cacahuète, j’espère que ça n’était pas son vrai nom !!). Elle était très sympa, le cours était fluide et clair même s’il était dispensé en anglais. En tout cas le résultat était très réussi car nous avons pu manger sur place nos soupes et un de nos plats principaux (Pad thaï et Stir fried). La pâte de curry que nous avons réalisé a servi à mettre dans un autre plat à base de poulet et de petits légumes le tout accompagné de riz. Celui-ci nous l’avons embarqué avec nous à l’auberge pour notre repas du soir. Et pour finir en beauté cette demi-journée au fourneaux, nous avons appris à réaliser le thé thaï traditionnel. Ils le servent frais en mélangeant le thé chaud avec beaucoup de glaçon, de la crème et du lait concentré. C’est un peu étrange mais pas mauvais ! Et il nous a été servi un petit dessert à base de tapioca et de lait de coco. Ça ressemblait un peu à un riz au lait mais avec une texture un peu gélatineuse. Ça c’était très étrange mais un tout p’tit peu ça se laisse manger ! Voilà, nous repartions avec de nouvelles recettes et surtout content d’avoir appris à faire ces quelques plats thaï. Je retenterais à la maison, vous m’en direz des nouvelles 😊

J167

Ce jour là un pick-up est passé nous chercher à l’auberge pour nous emmener dans un refuge pour éléphants. Normalement notre « politique » pour rencontrer les animaux sauvages est simple et c’est la même depuis le début du voyage : le meilleur pour tout le monde est une rencontre en milieu naturel. Nous souhaitons des moments spontanés et la magie n’opère réellement que lorsque nous ne sommes pas sûr de trouver ces animaux. Là, nous avons fait une exception à notre règle d’or et l’avons regretté. Je vais tout vous expliquer. Pour notre passage en Asie et plus particulièrement en Thaïlande nous nous sommes dit qu’aller à la rencontre des éléphants serait chouette pour déjà les observer et pourquoi pas en apprendre plus sur cette espèce menacée. En allant dans le parc national de Khao Yai nous étions dans cette bonne dynamique. Mais comme nous n’en avons pas trouvé, nous nous sommes dit qu’une visite dans un refuge pouvait s’envisager. Je vous fais un rapide topo de la situation concernant les éléphants d’Asie avant de vous raconter notre expérience.

En Thaïlande et dans d’autres pays d’Asie, comme au Laos ou en Birmanie par exemple, les éléphants étaient autrefois utilisés pour différents travaux. Notamment pour le transports de sac de riz mais surtout dans l’industrie forestière pour le transport des troncs d’arbres. Ils étaient donc domestiqués par l’homme. Dans les années 80 le gouvernement thaïlandais a interdit l’utilisation des pachydermes pour ce type de travaux. Les propriétaires d’éléphants se sont donc retrouvés à devoir continuer à entretenir leur éléphant sans que celui-ci leur rapporte quoique ce soit ! C’est à ce moment là que les activités touristiques se sont développées autour des éléphants. Comme ces derniers avaient été domestiqués, il était impossible de les réintégrer à leur milieu naturel. Mais ça n’était pas une raison pour en faire des bêtes de foire. En effet, certain propriétaire n’ont eu aucun scrupule à faire faire toute sorte d’idioties à leur éléphant juste pour amuser les touristes. Certains éléphants sont sortis de l’enfer des travaux d’agro-foresterie pour aujourd’hui se voir poser une nacelle sur le dos pour balader des touristes. Voilà c’est leur vie de maintenant ! Et, pour ces instants de balade ou autre truc de touriste, ils sont toujours aussi maltraités. Ils n’ont aucune liberté de mouvement car même la nuit ils sont en général attaché à un poteau avec une chaîne qui leur laisse moins d’un mètre de mou. C’est pas très sympa tout ça.

À côté, il y a aussi les propriétaires d’éléphants qui souhaitent les laisser faire leur vie de pachyderme mais dans une moindre mesure car sachant qu’ils sont domestiques, ils doivent être nourri, soigné, promené quotidiennement. Bref, c’est tout ça qui fait que la question d’aller en refuge restait délicate. Donc j’ai fouiner, je me suis renseigner à droite à gauche pour trouver la bonne adresse (c’est-à-dire un endroit où les éléphants sont tranquille, où ils peuvent se balader quasiment en toute liberté…).

L’organisation vers laquelle nous nous sommes orienté indique sur son site qu’avec l’argent récolté (donc grâce aux touristes qui viennent chez eux) ils essaient de trouver un ou plusieurs terrains pour faire en sorte que leurs éléphants retrouvent un semblant de vie sauvage. Et l’accent était mis sur le fait qu’ils souhaitent que leurs éléphants aient le moins de contact possible avec l’homme. À l’arrivée au refuge j’ai déjà eu une première « mauvaise » surprise lorsque j’ai vu qu’il était possible de toucher les éléphants. Plusieurs personnes fraîchement descendu de leur pick-up s’étaient déjà ruées près d’eux pour les « caresser ». Évidemment c’était l’attraction du jour mais quand même ! Je fais un peu ma rabat joie, je sais, mais déjà je regrettais d’être là !! Après avoir enfilé nos habits de lumière pour la journée, notre guide nous a expliqué comment ses éléphants ont été domestiqués par ses grands-parents pour les travaux dans la forêt et que lorsqu’il a pu reprendre le flambeau il a souhaité redonner une vraie vie aux éléphants. C’était chouette pour eux car ils avaient connu l’enfer. Enfin ici ils pouvaient vivre sans coup de bâton et sans stress. Après sa p’tite histoire nous avons rejoint les éléphants qui nous attendaient pour avoir leur petit déjeuner. Il faut savoir que ces grosses bêtes doivent manger l’équivalent de 10% de leur poids. Sachant que le mâle pèse 7 tonnes… en gros il doit manger toute la journée. Leur petit dej’ était composé de bananes principalement et d’herbe. Ils se sont carrément jetés dessus.

Ensuite nous sommes partis avec 4 d’entre eux pour aller découvrir leur terrain de jeux. Dans ce refuge, comme je le disais, ils cherchent un ou des terrains à acheter pour pouvoir rendre un semblant de liberté à leurs éléphants. Ça c’est chouette mais pour l’instant ils louent des terrains pour que les éléphants ne restent pas dans leur enclos toute la journée (déjà qu’ils y sont toute la nuit). À peine le guide avait fait signe à ses éléphants de venir qu’ils étaient déjà parti à l’autre bout de la forêt. Nous les avons rejoint et les avons regardé évolué dans cette nature encore sauvage. Parmi les éléphants que nous suivions, il y avait un petit de 6 mois. Il faisait que des conneries, il avait tout le temps envie de jouer c’était vraiment trop mignon.

Pour lui par exemple j’étais pas très fière d’avoir participé à cette journée car même s’il ne connaîtra pas les durs travaux agricoles, ils ne connaîtra pas non plus la vie sauvage ! Aucun programme de réintégration n’est envisagé pour les nouveaux arrivants, ça c’est moins cool. Ensuite c’était l’heure de notre pause déjeuner à nous avant d’accompagner les éléphants à la rivière pour un petit rafraîchissement ! Le bébé était tout fou dans l’eau, il était constamment immergé pendant que les plus grands éléphants se sont immerger une fois et sont ressortis immédiatement. L’observation de ces grands mammifères aura tout de même été captivante et nos p’tits sous auront aidé à les nourrir mais nous sommes rentrés sans étoile dans les yeux.

J168

Voilà notre court séjour à Chiang Mai prenait fin. Nous avons rejoint le bus pour nous rendre à Chiang Rai. Il était annoncé environ 3h de trajet mais comme d’habitude ça allait être un peu, voire beaucoup plus !! Pendant deux heures tout s’est bien passé puis lorsque la bus a dû s’arrêter pour un contrôle de police, il n’a plus réussi à redémarrer !! Nous sommes restés bloqué une grosse heure en attendant qu’un autre bus de la même compagnie prenne quelques passagers (nous en faisions parti). Au moment où notre nouveau bus repartait, celui qui nous avait lâché avait réussi à redémarrer donc tant mieux pour ceux qui étaient resté sur la bas côté ! Au final nous sommes arrivés à destinations après 5h de route. Encore une journée passer à cramer le bitume et à ne rien faire à l’arrivée !!

J169

Même si les paysages du nord de la Thaïlande sont différents du centre du pays, ce qui ne change pas c’est la quantité de temple qui est toujours aussi importante. Donc pour ne pas trop changer nos habitudes même si on commençait un peu à saturer des visites, ce jour-là nous avons pris un bus pour rejoindre le temple blanc. Il avait intérêt à être sympa. En tout cas pour nous y rendre le trajet n’était pas commun pour nous. En effet, nous avons pris un bus local. C’était la première fois en Thaïlande car d’habitude on se déplaçait en tuk tuk ou en « taxi » collectif (des genres de grands tuk tuk où on peut être 10-12 dedans). Voilà, là nous prenions le bus local reconnaissable à son style aéré, vitre grande ouverte et ventilateurs suspendus au-dessus de nos têtes et aux poules qui ont fait le trajet avec nous. Au démarrage du bus on entendait ces p’tites poulettes enfermées dans leur carton caqueter, pauvre p’tites mères ! C’était folklo. À proximité du temple, le chauffeur nous a annoncé qu’on arrivait à destination, il s’est arrêté sur la deux fois deux voies et nous a déposé au bord de la route. Normal !

Comme dans beaucoup de pays visité les arrêts de bus n’existent pas donc le chauffeur dépose les gens au plus près. Nous avons donc fini le petit bout de route à pied et avons découvert le temple blanc. Peut-être le plus beau qu’on ait vu jusqu’ici même si c’est plus une œuvre d’art qu’un vrai temple où les gens viennent se recueillir. Avant de monter les premières marches du temple, nous sommes passés devant deux fosses où des mains tendues vers le ciel semblaient demander de l’aide ! Également il y avait quelques crânes et bestioles pas très heureuses. L’artiste devait être un peu torturé mais j’ai beaucoup aimé cet univers mortel !! Après avoir gravi les quelques marches pour parvenir à l’intérieur du temple (où les photos ne sont pas autorisés), nous avons pu découvrir l’autre visage de ce temple car les murs et le plafond était décoré de dessins qui bizarrement n’étaient pas du tout morbide. Il y avait de belles fresques avec ici et là quelques héros de comics (Batman, Spiderman) ou de dessin animé (des Pokémons, des mignons) et y’avait même Harry Potter et beaucoup de personnage de Star Wars. Ouais, l’artiste n’était vraiment pas net !

En continuant aux alentours du temple, nous sommes arrivés près d’une fontaine qui elle, disposait de statues de tortue ninja, d’animaux en tout genre ou encore de visage de monstres. Nous avons passé une bonne matinée à l’intérieur de ce temple et de ses annexes. C’était un chouette endroit.

Ensuite et après avoir pris le temps de déjeuner, nous avons loué des vélos pour découvrir le parc Singha. Cette balade d’une petite heure était sympa mais le lieu n’était pas dingue. On a quand même vu quelques plantations de thé et des jolis champs de fleurs sauvage mais c’était pas foufou. Le vélo vintage et l’arrosage automatique orienté vers la piste cyclable nous aura bien fait rire mais surtout bien arrosé. À la sortie du parc nous avons attendu un certain temps le bus local qui n’est jamais arrivé donc nous avons partagé un tuk tuk avec d’autres touristes pour rejoindre le centre ville de Chiang Rai.

J170

De retour dans le bus local (toujours avec poule à l’arrière bien calfeutrer dans un carton), cette fois pour rejoindre la maison noire. Elle porte très bien son nom car en plus d’être très sombre, elle regorge « d’objet » pas très joyeux. Je dirais que ce lieu se trouve à mi chemin entre le musée de l’architecture et le musée d’histoire naturelle et/ou de l’horreur. Le premier bâtiment à visiter est la maison noire qui ressemble à un temple mais qui expose des sièges avec des trophées de crânes d’animaux ou encore des peaux de crocodiles ou d’anaconda étendu sur des tables ! C’est spécial.

Ensuite il y a le jardin de la maison qui dispose de plusieurs autres bâtiments ressemblant plus ou moins à des maisons et qui abritent eux aussi des objets dans l’esprit de ceux de la maison noire (plein de crânes ou d’animaux empaillés, des peaux de bêtes, des mâchoires de requins, des armes, des énormes coquillages…). C’était spécial, oui je me répète !! Mais malgré tout j’ai bien aimé cet endroit parce que pour une fois et comme la veille, ces temples sortent du lot de tous les temples qu’on a pu visiter ces dernières semaines. Et ça, ça faisait du bien !

Nous sommes restés un bon moment là bas puis nous nous sommes dirigés vers le temple du « big bouddha ». C’est très vrai, il est vraiment gros. Je dirais même qu’il est énorme ! À l’intérieur rien de particulier. Plus bas il y avait deux autres temples sans grand intérêt donc ensuite nous sommes partis faire notre dernière visite de la journée, celle du temple bleu. Lui aussi était très beau dans le style kitch à l’image des statues situées à l’entrée ! Et l’intérieur l’était encore plus, jugez par vous même. Voilà nous venions de passer une nouvelle journée dans des temples. Ça n’en fini pas mais c’était très chouette et même si certains restent des lieux de culte, il y a la patte de l’artiste qui change tout !

J171

Voilà, notre aventure thaïlandaise se terminait. Nous avons de nouveau pris un bus local (avec coq cette fois-ci) pour rejoindre la frontière. À proximité de cette dernière, un tuk tuk était là pour nous accompagner au bureau d’immigration pour la sortie du territoire puis nous avons pris une navette pour passer le pont de l’amitié et arriver au bureau d’immigration du Laos pour l’entrée sur le territoire. Tout s’est très bien passé, nous avons payé le prix qui était écrit sur le tableau. Nous n’avons donc pas été victime de la corruption des douaniers laotiens (comme certaines autres personnes qui étaient avec nous). Après avoir récolté notre tampon, un tuk tuk collectif nous a emmené à notre auberge où nous nous sommes posé. On est partie à la découverte de ce petit village frontalier qui est assez quelconque. Mais le soir venu, nous sommes aller dîner dans un restau tenu par un français et nous avons eu l’immense plaisir de remanger du bon camembert. Ça faisait 6 mois que nous n’avions pas eu ce goût inoubliable dans la bouche ! Nos papilles dansaient comme jamais 🤩

What's Your Reaction?
Excited
0
Happy
1
In Love
1
Not Sure
0
Silly
0
View Comments (0)

Leave a Reply

Your email address will not be published.

© 2019 Thomas dronne. All Rights Reserved.
Scroll To Top