Les merveilles du Laos
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Pour bien démarrer notre séjour au Laos nous avons pris un bateau pour entamer une croisière sur le Mékong et ainsi rejoindre la ville de Luang Prabang. Le trajet allait durer deux jours et il allait être ponctué d’arrêts dans des villages à la découverte des peuples nomades et de leur culture.
Nous sommes partis tôt le matin. Après avoir passé quelques heure sur notre embarcation très sympa puis avoir mangé un déjeuner préparé par la femme du capitaine, nous sommes descendus sur les bords du Mékong pour rencontrer les Khamu.
Après avoir monté quelques marches de sables, nous arrivions au village où nous avons été accueilli par une poignée d’enfants curieux mais assez peureux. Sur le bord du Mékong plusieurs petits villages comme celui-ci existent. Le guide nous expliquait que les villageois qui y vivent sont descendus des montagnes pour s’implanter ici. Ce sont des peuples nomades mais il semble que ce village restera pour les générations futures. Nous avons pu constater qu’ils ne vivent que de la culture du riz. En dehors de ça, ils mangent ce qu’ils trouvent c’est-à-dire un peu tout: des plantes, des feuilles, des racines et pour se faire un peu d’argent ils élèvent des buffles d’eau pour les vendre au grand village de Pakbeng. Également, certains villageois cherchent l’or dans la rivière.
De ce village, nous sommes allés voir l’école qui n’existe que depuis 4 ans. Elle a été mise en place grâce à l’aide d’entreprises (comme celle avec qui nous avons fait cette croisière) mais principalement grâce à Unicef. 41 familles vivent dans ce village. Le guide nous expliquait que les anciens font des aller-retour entre le village et la forêt où ils vivent encore (pour une majorité) car là-haut il y a l’opium et le whisky (fait maison évidemment, c’est clairement pas l’alcool qu’on connaît). Il est fait à base d’alcool de riz et ils mettent dans la bouteille un serpent ou un scorpion pour être fort !! Là bas, l’espérance de vie est de 60 ans pour les hommes et 65 ans pour les femmes lorsqu’elles ne meurent pas au moment des multiples accouchements qu’elles connaissent (jusqu’à 10 enfants pour certaines). Sachant qu’il n’existe aucun dispensaire, hôpital ou salle spécialisée pour les accouchements. Ils ne disposent d’aucun médecin, à part le chamane qui ne va « soigner » que par l’esprit. C’est-à-dire en demandant au malade d’apporter une offrande à l’esprit pour assurer sa guérison ! Beaucoup de Khamu décèdent de maladie grâce du fait des aliments et de l’eau qu’ils ingèrent au quotidien. Ils n’ont bien sûr par d’eau courante et la source la plus proche est l’eau du Mékong. Elle ne semble pas être chauffé avant d’être bu d’où la contraction de multiples maladies. Également le paludisme est l’une des causes des décès prématurés.
Malheureusement pour ces gens, le gouvernement du Laos ne les aide pas du fait de l’absence de moyens financiers. En effet, pour nous il est logique que l’état intervienne en matière d’éducation notamment ou de soin. Là, avec l’exemple de l’école qui a été construite grâce à une ONG, on peut constater que ça n’est pas le cas partout. Leur enseignant vient du grand village d’à côté et comme les enfants ne parlent que Khamu, il doit leur apprendre le lao pour qu’ils puissent avoir la chance de trouver un travail un jour (en dehors des travaux agricoles). C’était très bouleversant de les voir et d’apprendre tout ça. Et nous n’avions rien à leur donner à part notre plus beau sourire mais ça ne sera pas suffisant pour qu’ils aient l’opportunité de connaître rien qu’un bout de nos vies de confort. Même si nous n’y sommes pour rien, c’est dur de n’pas penser à leur situation. Notre première escale aura été source de grande réflexion. Après cet arrêt, nous avons continué à suivre le Mékong jusqu’au grand village de Pakbeng où nous avons passé la soirée et la nuit.
Je dois quand même revenir sur la soirée que nous avons passés . Nous sommes allés dans un restaurant de spécialité laotiennes où le propriétaire parle très bien français donc évidemment c’était un peu le repaire des français ! Nous avons pus faire la connaissance d’un autre couple en voyage pour trois mois et au fil de la conversation on s’est rendu compte que ça fait longtemps que nous avions passé notre commande. Seul les gars avaient été servis. En effet après plus d’une heure d’attente nous n’avions toujours rien. Mais il semblerait, selon notre rencontre du soir, que c’est souvent comme ça au Laos car ils sont très tranquille. J’avais quand même très faim donc après avoir interrogé le propriétaire, nous avons eu la confirmation qu’il nous avait oublié !! Mais j’ai quand même réussi à manger mes nems 🙂
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Le bateau nous attendait pour un départ à 7h45. Pas de grass’ mat’ ce jour là. De toute façon avec les chiens qui ont gueulé une bonne partie de la nuit et les gens qui ont commencé leur journée à 5h en fanfare, il était temps qu’on se lève !
Nous continuions notre croisière sur le Mékong avec au programme de l’après-midi, visite de la grotte de Pak Ou. Cette dernière est connue pour ses 5000 statues de bouddha disposées un peu partout et répartis dans les deux chambres du haut et du bas. Je m’attendais à quelque chose de vraiment impressionnant car quasiment tous les guides, site internet ou blog que j’ai pu lire en parlaient. Ça me paraissait être un véritable incontournable des alentours de Luang Prabang. En réalité je n’dirais pas ça ! Pour nous c’était plus un trou dans la roche décoré de bouddha donc payer une entrée pour visiter ce site, bif bof ! Ensuite nous avons rejoins un petit village situé en bord de rive où les habitants produisent du « whisky ». C’est évidemment pas celui qu’on connaît mais c’était sympa d’aller voir comment ils produisent cet alcool local. On a aussi pu faire une dégustation que je n’ai pas vraiment apprécié contrairement à Tom ! Vous avez vu c’est sympa les serpents et scorpions dans les bouteilles, huuuum ! 🙂
Voilà, notre croisière touchait à sa fin, le bateau nous a fait débarquer dans la ville de Luang Prabang non loin de notre auberge où nous sommes allé déposer nos affaires. Ensuite nous sommes allé faire un tour dans la rue principale de la vieille ville, nous avons englouti un sandwich et récupéré des pâtisseries (oui oui, des pâtisseries !! Je vais le dire assez souvent, cette ville est un petit paradis notamment parce qu’il y a du pain, des pâtisseries et des viennoiseries) avant de nous poser sur la terrasse de l’auberge. Un p’tit gars était tout seul assis à côté de nous. Nous avons pu faire sa connaissance et c’est en écoutant son récit de voyage qu’on s’est rendu compte que nous ne sommes pas de vrais voyageurs ! Le mec (un allemand, on en croise beaucoup) est parti il y a deux ans avec son vélo. Il a commencé en Nouvelle Zélande, puis en Amérique du Sud et en Asie. Il vit tranquillement au rythme de ses envies et ne se prend pas du tout la tête ! On a échangé nos impressions sur nos voyages et expériences vécues. C’était sympa d’avoir la vision d’un autre voyageur sur des pays que nous avions aussi visités ! C’était une chouette rencontre.
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Notre premier jour à Luang Prabang me fera confirmer mon impression de la veille : j’adore cette ville. L’ambiance qui y règne a fait son p’tit effet, les maisons sont mignonnes, le Mékong qui borde la ville et qui nous incite à suivre les jolies rives… Pour cette journée nous n’avions rien prévu de spécial à part découvrir les alentours. Ça nous a emmené vers un temple. Même si on s’était dit qu’on les mettrait désormais de côté (je pense qu’on a fait une overdose de temple en Thaïlande), on s’est laissé tenter. Il était sympa. À l’intérieur d’une des annexes se trouve le char funéraire de la famille royale. Voilà, rien de bien foufou ! On a continué à découvrir les beautés de cette ville et les petites boutiques de madames qui fabriquent tout plein de chose en bambou (paniers pour cuire le riz et pour le présenter à table, des pailles, des chapeaux…) et qui tissent pas mal de truc sympa (vêtement, sac, écharpe même si ça doit pas leur servir souvent ici, doudou, plaid…). C’est vraiment tout joli ce qu’elles font ! Là j’ai eu envie d’avoir une grande valise pour leur acheter toutes ces belles choses.
L’heure du goûter approchait et oh miracle de la vie, une boulangerie se présentait à nous !! Alléluia 🤩 on s’est fait plaisir avec un bon pain au chocolat et un thé glacé. Un vrai petit plaisir ! Et pour bien finir la journée, nous avons monté quelques marches pour rejoindre le haut de la colline située au milieu de la ville pour y admirer le couché de soleil ! Visiblement nous n’étions pas tout seul à avoir eu cette idée, c’était assez drôle de voir tout ces gens attendre la lumière s’amoindrir pour capturer, avec son téléphone, les belles couleurs rose orangé du ciel de fin de journée.
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Outre cette ville très agréable, Luang Prabang offre aussi un accès à une belle campagne située aux alentours. Pour découvrir ces nouveaux joyaux de la nature, nous avons pris les services d’un tuk tuk à la journée pour aller voir le village de Hmong puis les cascades de Kuang Si. La route ou plutôt le chemin que nous empruntions était fait de nid de poule et de cailloux. C’était poussiéreux et ça secouait grave mais après une bonne demi-heure de trajet nous arrivions sur notre première destination. D’abord nous avons fait une halte chez un couple qui travaille le coton. Ils fabriquent toute sorte de vêtement qui sont très sympa ! La dame nous a expliqué, montré et installé à côté d’elle pour essayer chacune des étapes du travail du coton.
C’était vraiment sympa ! En continuant plus loin dans le village, une autre dame nous a accueilli en habit traditionnel (juste pour le folklore et les touristes car en vrai ils sont habillés comme nous) et nous a montré les différents outils leurs permettant de chasser, de transformer le riz ou le maïs en poudre pour les utiliser comme farine par exemple. C’est du vrai travail manuel et comme le riz est la base de leur alimentation, les étapes d’égrainage (du riz) et de broyage sont réalisées quotidiennement. C’est intéressant mais on voit que c’est un « circuit » très touristique ! Après nous c’est pas moins de vingt personnes qui sont arrivées pour faire la même chose.
En faisant le tour du village on se rend compte du peu de chose que les Hmong possèdent. L’intérieur des maisons est vide, ils mangent à même le sol avec leur poule à leur côté. C’est vraiment triste et malheureusement on ne peut pas acheter de boui boui à chacune des dames, ça faisait mal au cœur ! Une fois le village visité nous avons rejoint les cascades. La chaleur était bien présente et on avait hâte de nous baigner mais avant nous sommes monté tout en haut du site. On s’est vite rendu compte que l’eau manquait cruellement. Les bassins n’étaient pas vraiment rempli et l’eau qui coulait des cascades ne représentait qu’un mince filet. La grande cascade située à mi-chemin entre le haut et bas du site était vraiment jolie, la couleur de l’eau bleu lacté est très particulière à cet endroit car c’est le jeu de la lumière et la couleur de la terre qui donne cette combinaison magique. Après s’être émerveillé, on avons enfilé nos maillots pour nous jeter à l’eau. En vrai, on ne s’est pas vraiment jeté car la température n’est pas très élevée. Peut-être 15 degrés maximum, c’était très rafraîchissant et en prime on a même eu droit à un nettoyage de pied grâce aux poissons qui venaient nous grignoter les orteils !! C’était une bonne après-midi passé là bas. À notre retour à Luang Prabang, nous nous sommes posé dans un bar-restau très chouette, situé au bord du Mékong et avec une déco très singulière et sympathique ma foi.
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Ce matin là je me suis levée très tôt pour aller découvrir le rituel appelé « lak bat » qui a lieu chaque matin dans les rues de Luang Prabang. C’est vers 5h15 que je suis arrivée (Tom est resté au lit, c’était beaucoup trop tôt pour lui 😊) au niveau de la rue principale de la ville pour observer l’une des pratiques bouddhistes. C’est au petit matin que les moines et novices (les plus jeunes) défilent dans les rues pour récolter les offrandes des locaux et des touristes souhaitant participer à ce rituel. Avant que les moines passent, des femmes sont venues installer des sièges le long du trottoir. Ces derniers ont été investis par des locaux (souvent des femmes) mais aussi beaucoup de touristes. Les offrandes données servent d’abord à nourrir les moines et à ce que ces derniers prient pour les offrants. Dans leur panier les moines recueillent des boulettes de riz collant (ce qu’ils vont pouvoir aller manger ensuite), de l’eau, de l’argent et des petits paquets en feuille de bananier (qui doivent sûrement renfermer quelque chose à manger). Ce n’est que vers 6h que des dizaines de moines sont passés recueillir l’aumône avant de regagner l’un des temple situé aux alentours. J’étais curieuse de voir ce rituel sur lequel je ne m’étais volontairement pas trop renseigné pour observer par moi-même et tenter de le comprendre à ma façon. Sauf que j’ai été très déçu car forcément d’autres touristes étaient là mais ils ne cherchaient pas vraiment à comprendre ce qu’il se passait. Ils étaient surtout là pour le folklore et évidemment certains n’ont pas su respecter la cérémonie en se postant à 30cm des moines pour les photographier. Après avoir regardé les différents passages de moine je suis reparti vers l’auberge un peu dégoûté.
Pour plus de légèreté dans cette journée, nous sommes partis en direction d’une ferme où la culture du riz est reine. Nous avions prévu la visite des rizières et l’apprentissage des différentes étapes de cette culture et là nous n’avons pas été déçu !! C’était vraiment très très bien et on a vite compris pourquoi les laotiens ne sont pas bien gros, pour eux la salle de sport c’est tous les jours dans les champs ! C’est avec le fermier puis le jardinier que nous avons appris les 13 étapes pour faire du riz. Je vais essayer de me souvenir de chacune d’elle :
1 : trier les graines en les mettant dans un récipient d’eau très salée. Les « gousses » qui remontent étant vide, elles seront utilisées pour nourrir les animaux ou pour faire le whisky lao (en faisant fermenter les gousses).
2 : disposer les bonnes graines sur une terre boueuses pendant plusieurs semaines en attendant qu’une pousse apparaisse (étape hors d’eau)
3 : travailler la terre à l’aide de Suzanne (la belle bufflone d’eau) où les pousses seront plantées
4 : récupérer la pousse pour la planter dans l’eau
5 : couper les tiges à leur base après qu’elles aient bien grandi pendant les 3-4 mois qui auront suivi la plantation
6 : après avoir laissé sécher les tiges, les battre énergiquement sur une grande natte
7 : Souffler sur les graines pour supprimer les tiges restantes
8 : récolter les graines tombées au sol
9 : passer les graines dans la « machine à enlever la peau » (l’engin qui fait travailler mollets, cuisses et fessiers) pendant deux heures
10 : (travail réserver uniquement aux femmes) à l’aide d’un grand panier plat, faire sortir les peaux et ne garder que les grains de riz (trop mega dur !!)
Voilà, le riz qu’on connaît dans nos supermarchés est prêt. Mais pour les laotiens le riz n’est pas uniquement consommé de cette façon car eux, ils le réduisent en poudre pour faire entre autre des gâteaux et s’en servir comme une sorte de chapelure pour plusieurs autres plats.
11 : réduire le riz en poudre grâce à l’autre machine qui fait travailler les bras, les pectoraux et la ceinture abdominale
12 : cuisson du riz collant ou séchage de galette de riz pour l’apéro ou utilisation de la farine pour réaliser différents gâteaux
13 : la meilleure étape, la dégustation !! Et on s’est régalé, tout était très bon et en prime on a eu le droit de confectionner un jus de canne à sucre auquel on a ajouté un jus de citron vert, c’était divin ! Cette après-midi aura été canon. Les fermiers et autres paysans travaillant dans cet endroit ont été adorables et très accueillant. Nous avons commencé notre visite avec un groupe de touristes américains mais ils se sont arrêtés à l’étape numéro 5 ces fainéasses (tant mieux pour nous), ensuite nous avons poursuivi que tous les deux avec notre guide jardinier. Dans cette ferme il y a 7 familles qui travaillent tous les jours de l’année. Le guide nous expliquait avoir quand même deux semaines de vacances par an. En dehors de cette toute petite période de repos, il travaille 7 jours sur 7, du levé au couché du soleil. Sachant que le job est quasi exclusivement dehors donc sous cette chaleur, avec des conditions de travail pas toujours facile (les jambes recouverte pour partie dans la boue, c’est agréable mais physique). Et, avec des machines archaïques qui sont lourdes et qui demandent, pour réaliser seulement une étape, plusieurs heures de travail consécutif où les mouvements sont toujours les mêmes. Chapeau ! Je ne dégusterait plus le riz de la même manière.
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Comme on se sentait plutôt bien à Luang Prabang et que depuis notre arrivée au Laos on a eu l’occasion de manger plusieurs très bon nems, j’ai voulu reparticiper à un cours de cuisine. Pauvre Tom ! J’ai bien évidemment demandé si les nems seraient enseigné ce qui m’a été confirmé. Sauf que grosse déception, lorsque notre animatrice cuisine nous a dévoilé les plats qu’on cuisinerait, ils n’en faisaient pas parti !! Il faudra donc qu’on se refasse un cours au Vietnam 😉 !!
Enfin en tout cas, on savait qu’on allait passer un bon moment car nous étions bien accompagné de trois british retraités très sympa, Isabelle, Paul et Deny. Nous avons commencé la matinée par une visite et une découverte des produits du marché local. C’était très sympa même si parfois les produits découverts n’étaient pas très ragoûtant comme la peau de buffle d’eau utilisé dans les pâtes à curry ou en chips. Ou encore la bile récupérée dans l’estomac des buffles est gardée pour réaliser des sauces. Les pieds de buffles aussi sont mangés (un peu comme nos pieds de cochon, beurk). On a vu pas mal de chose mais on s’est fait une remarque avec Isabelle, ils ont tout cultivé sur place : les légumes, les herbes et plantes, les fruits, le riz et le maïs (pour tous types de préparations). Ils ont aussi de la viande mais par contre il leur manque quelque chose de primordial, le fromage. Bah oui, parce qu’il semblerait qu’ils ne peuvent pas le digérer ! Sûrement aussi que la fabrication et la conservation du fromage serait compliqué ici à cause du temps trop chaud et humide ?! En tout cas c’est le seul truc qui leur manque sinon tout est là, même le bon pain !
Ensuite nous avons rejoint un bateau car c’est sur le Mékong que notre cours allait se dérouler. C’était vraiment chouette, à peine notre embarcation était partie que nous commencions le cours par la réalisation d’une papillote de poisson puis d’une saucisse de porc à la citronnelle (ça je le referais à la maison). Ensuite au programme, tentative de retournage du riz collant dans son panier de cuisson, c’était pas si facile. Réalisation d’un tartare de poulet pour une cuisson rapide avec un mélange de tout plein d’herbes et enfin c’était l’heure de manger ! Un régal !! Nous avons fini notre repas par une bonne mangue toute douce et bien mûre comme on ne connaît pas chez nous ! Canon !
Voilà il était déjà temps pour nous de saluer nos amis anglais et notre animatrice car nous devions rejoindre notre auberge en début d’après-midi pour prendre un minibus en direction de notre prochaine destination : Vang Vieng. Le trajet vers cette ville devait être de 4h en réalité on savait que ça serait plus, comme souvent ! On a eu cette confirmation assez rapidement car une fois que nous étions installés, le chauffeur a fait le tour de la ville pour prendre d’autres touristes et des locaux (5 laotiennes). Visiblement elles connaissaient bien le chauffeur car assez rapidement nous nous sommes arrêtés sur la bas côté pour aller acheter des pastèques, puis pour aller faire pipi puis pour prendre une autre passagère alors que nous étions déjà au complet !! Tout ça dans une ambiance très festive car les laotiennes, musique à fond, étaient déchaînée et tapaient dans leur main comme des dingues !! C’était assez surréaliste, au début c’était sympa et même très drôle mais au bout de 4h de route c’était trop ! Surtout que l’état de cette route était, disons encore en construction, on a passé des endroits où il n’y avait que du sable et souvent ce sont les nids de poule énorme qui nous secouaient dans tous les sens. Heureusement que notre calvaire allait prendre fin d’ici peu…une heure après à l’arrivée à Vang Vieng. Ouf c’était fini, il nous restait plus qu’à trouver notre auberge et un truc à manger !
C’est fou tout ce que vous faites, merci pour les histoires!!
Je kiff leurs habitations c’est trop beau, et pour le riz faudrait ouvrir une salle de sport avec les mêmes machines ça ferait un carton en France!
C’est un plaisir de vous lire pendant les biberons de Sacha!
Bisous
Ah ah j’adore !! J’suis contente que Sacha suive déjà des histoires de voyageurs 😉
Pour le riz j’hésite à une reconversion en rentrant. En tout cas je sais que j’aurais déjà un adhérent ^^
Des bisous à vous 4, à très vite