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Daintree forest – Magnetic island
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Pour cette nouvelle journée dans la forêt de Daintree, nous avons rejoint les bords de la rivière qui passe dans cette vaste forêt pour aller découvrir en bateau les p’tites bêtes qui l’habitent. Évidemment je parle des crocodiles !! Très tôt dans la matinée nous nous étions posé près d’une rive pour petit déjeuner, devant nous se trouvait des départs pour ce genre d’excursion sur des bateaux assez grand et surtout rempli de touristes. Nous avons fait le choix de faire ce tour avec un bateau moins touristique, nous n’étions que deux couples dessus avec Bruce notre navigateur !! Le truc dommage que nous avons appris juste avant d’embarquer c’est qu’en période d’été les crocodiles restent au fond de l’eau. Il est donc difficile de les observer. Également comme la rivière est alimentée par l’océan, elle suit les montées et descentes des eaux avec les marées. Comme les marées changent tous les jours, c’est compliqué de connaître le niveau d’eau qu’il y aura dans la rivière à l’avance. Si le niveau est bas, les crocodiles sont « accessibles » par contre si le niveau d’eau est d’environ 2,50 – 3 mètres c’est plus difficile ! Dommage pour nous, ce jour là, même en début de matinée, l’eau était déjà montée à 2,5 mètres. Nous étions prévenu et de toute façon l’observation des animaux dans leur milieu naturel ne se commande pas donc on avait juste croisé les doigts pour en voir un ! Bruce était très gentil et a pris le temps de nous expliquer plusieurs choses à propos des croco mais aussi de la rivière, son histoire, sa flore… c’était très interessant. Concernant les croco, ils sont une dizaines dans la zone de recherche que nous avons parcouru (qui devait faire 5 à 7 kilomètres maxi). La rivière fait environ 50 kilomètres donc le nombre de croco en tout n’est pas connu mais il doit s’agir d’une petite centaine. Ils peuvent mesurer de 5 à 10 mètres à l’âge adulte et se nourrissent principalement de poisson. Les femelles pondent environ 50 œufs aux alentours du mois de novembre. Seul 25 vont éclore autour du mois de février, les autres auront été mangé par des prédateurs (oiseaux, rongeurs, serpents…) et sur ces petits qui auront la chance de voir le jour, il n’y en aura qu’un seul qui atteindra l’âge adulte !! Le monde des croco est dur, c’est une bataille de tous les jours pour les petits. Ils ne restent aux côtés de leur mère que jusqu’à l’âge de 3 mois puis ils partent se faire dévorer sauf pour le seul, l’unique qui aura été assez fort ou futé pour échapper à ce carnage de bébé croco !

Ça donne pas envie d’avoir une vie de bébé croco tout ça !

Pour revenir à notre observation, Bruce et son équipe avait repéré un individu un peu planqué dans la brousse. À notre arrivée sur les lieux il était toujours là mais quand même bien planqué ! Nous avons juste vu sa tête et sans la paire de jumelle qui nous avait été prêté j’aurais jamais réussi à le voir tellement il se confondait avec les branches ! C’était un individu d’environ 3 mètres donc pas des plus grand spécimen mais ça doit déjà être assez impressionnant. Nous avons continué notre chemin mais n’en avons pas vu d’autre. Nous sommes passés voir de près à quoi ressemble les mangroves. Et Bruce nous a expliqué comment les arbres s’oxygènent. Les mangroves sont plusieurs variétés de plantes et d’arbres qui vivent dans une eau pour moitié salé et pour moitié douce. Leurs racines sont donc entièrement submergées donc pour apporter de l’oxygène à sa plante, les racines remontent à la surface et forment des sortes de tuba. Ce sont toutes les petites tiges qu’on voit juste au-dessus de la surface, c’est drôle nan !

On est aussi passé près du nid d’un oiseau nocturne, j’ai pas réussi à savoir ce que c’était mais ça ressemblerait à notre hibou. Du coup il dormait paisiblement, trop mignon !! Voilà, notre découverte de la rivière prenait fin. C’était très chouette, c’est toujours trop court l’observation des animaux dans leur habitat naturel ou plutôt le temps passé tellement vite dans ces moment là ! Donc pour faire durer le plaisir des animaux à découvrir, nous avons pris le ferry pour rejoindre une partie de la forêt qui regorge d’autres bestioles plus folles les unes que les autres !!

Dans cet endroit il y a notamment (dans ceux qu’on voulait essayer de voir) : des kangourous arboricoles, des grenouilles qui s’agrippent aux arbres (vous savez ce sont les toutes vertes avec les pattes en ventouses) et surtout le casoar !!

Ce dernier est une sorte d’autruche préhistorique qui n’aurait que deux endroits de la planète comme habitat, cette forêt et une partie de la Nouvelle-Guinée. Il serait le volatile le plus dangereux du monde (rien que ça !!) car il a ce qu’on appelle un casque sur le dessus du crâne (une sorte de grosse crête toute dure) qu’il peut utiliser comme un marteau pour asséner des coups à ses éventuels agresseurs. Il possède aussi une belle griffe au bout de chacune de ses deux pattes, grâce à elles ils peut aussi blesser voire tuer son ennemi. Après avoir lu cette description de la bête, peu d’entre vous aurez envie de le rencontrer n’est-ce pas ?! Ben nous (surtout Tom, alors qu’il déteste les poules ou tout ce qui peut ressembler à une grosse poule comme les émeus ou les autruches), on avait décidé que trouver un casoar serait notre objectif de la journée !! Je vous rassure la forêt est géante, le casoar à été une espèce en voie de disparition donc ils ne doivent pas être très très nombreux. En se fixant cet objectif on y croyait moyen ! Mais quand même on voulait mettre toute les chances de notre côté. Cette forêt dispose de plusieurs sentiers très balisés et même aménagés avec des passerelles en bois pour observer les animaux et la flore toujours aussi belle et touffue ! Après avoir déjeuner au bord de l’eau près de la plage située à Cape Tribulation (la pointe où la forêts rejoint la grande barrière de corail) nous avons parcouru les différents sentiers. À part des oiseaux, des insectes et des poissons nous n’avons vu aucun casoar. Nous avons profité de cette belle jungle qui nous a fait découvrir de nouvelles variétés de plantes et d’arbres. Nous avons aussi revu des mangroves, c’était tout mignon car on entendait des bulles se former dans le sol, c’était les tubas des plantes qui respiraient !! Tout ça c’est bien sympa mais le casoar il est où ?

Tom commençait vraiment à douter de leur existence donc pour en trouver un on s’est éloigné du parcours de touriste pour prendre des chemins (en voiture) un peu au hasard qui avaient l’air de mener au fin fond de la forêt. Toujours pas de casoar ! La journée était déjà bien avancée, il était presque 16h… on est allé se faire une pause goûter chez un glacier qui propose des glaces uniquement de fruit exotique qu’on ne connaissait pas. C’était pas trop mal !

Après avoir repris des force on savait qu’il ne nous restait plus beaucoup de temps avant de devoir repartir car la nuit commence à tomber assez tôt (18h15-30). Il nous restait deux derniers sentiers à faire. Le premier avec la passerelle sécurisée était assez court donc on l’a vite réalisé sans y voir notre dinosaure tant recherché. Par contre Tom a vu un gros serpent noir… ça donnait pas trop envie de continuer mais comme nous avions une mission à accomplir, nous devions poursuivre ! On a donc emprunté le dernier chemin qui lui n’était pas sécurisé par des passerelles. Il était juste balisé mais nous avions 2,7km à marcher en pleine jungle donc autant vous dire que si on croisait le casoar ici fallait être très vigilant. En effet, avant chaque départ de sentier des panneaux rappelaient que cet animal est dangereux et qu’il est nécessaire de rester très prudent et de ne pas l’approcher comme s’il s’agissait d’une peluche ! On avait pris soin de lire les instructions à suivre en cas de rencontre inattendue. Les gestes étaient les suivants: ne jamais lui tourner le dos, s’éloigner de lui en marche arrière, rester calme et se protéger avec un sac. Ok, tout ça était bien enregistré ! Notre dernière balade dans cette jungle était longue et à certains endroits on sentait que le soleil commençait à descendre. On s’est activé mais le terrain n’était pas si facile. A plusieurs reprises Tom s’arrêtait net à cause d’une araignée ou d’un truc qui bougeait sous les feuilles. C’était un peu flippant et alors que nous arrivions sur la dernière partie du chemin Tom s’est arrêté en mode surexcité mais flippé…et oui un casoar était sur notre chemin !! Il existe c’est sûr maintenant, on l’a vu ! On faisait pas les fier car cette bête est vraiment énorme, il était bien plus grand que nous, peut-être qu’il mesurait 1,80 mètre (voire plus) en tout cas il était vraiment grand. Comme il ne nous a pas vu arriver, il n’a pas été effrayé donc nous avons appliqué à la lettre les consignes qu’on avait lu. Alors que nous reculions sans lui tourner le dos, lui avançait. Il cherchait de la nourriture donc il ne nous voyait toujours pas mais au moment où il a voulu passer le virage après lequel nous étions, là, nous étions repéré ! Nous sommes restés calme et avons agité nos bras pour faire illusion et lui faire croire qu’on pouvait être plus grand que lui. Ouf il a passé son chemin et dernière lui qu’est-ce qu’on a aperçu…un petit ! Nous avons continué notre chemin en passant à environ 5 mètres de lui et toujours sans lui tourner le dos. Une fois la zone critique passée nous avons pris nos jambes à nos cou pour rejoindre vite vite vite le van !! On n’en revenait pas, nous l’avions trouvé notre casoar qu’on n’était pas vraiment sûr de vouloir observer de si près mais c’était fait ! Là on était sur une bonne bouffée d’adrénaline qui nous a tenu un bon bout de temps.

Tout le speach que je vous ai fais sur le fait qu’il est potentiellement le volatile le plus dangereux… on ne l’a lu qu’après cette rencontre ! C’était extraordinaire d’avoir pu vivre ça mais heureusement qu’il n’était pas farouche parce qu’en plus avec le ou les petits qu’il avait avec lui il aurait sûrement tout fait pour les protéger ! On a été un peu fou sur ce coup là mais on ne pensait tellement pas en voir ! Pppfffou c’était dingue. On a fini notre visite de la forêt de Daintree sur ça. Nous avons donc repris le ferry en sens inverse et sommes partis chercher notre campement !

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Ce jour là était un jour off.

Nous devions rejoindre Townsville pour nous rapprocher de l’île Magnetic où nous avions prévu de passer 2 jours. Donc pour commencer, nous avons dû faire 4 heures de route jusqu’à Townsville. À l’arrivée nous avons fait une petite lessive puis nous sommes aller voir à quoi ressemblait le lagon de la ville. Celui-ci donnait sur la rivière, c’était pas trop mal. On y a passé notre fin d’aprem avant de rejoindre notre lieu de campement.

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Ça y est, le départ pour une île nommée Magnetic était arrivé !! Pendant deux jours nous allions faire du snorkeling et une « chasse » aux animaux !

Le ferry nous a déposé en début de matinée donc après avoir rejoint notre camping pour déposer nos affaires nous sommes aller directement dans l’eau (avec des combi qu’on avait loué car il y avait des méduses tueuses en c’moment dans les eaux chaudes australienne, comme tous les étés il semblerait). La nana du camping nous avait donné les spots de snorkeling à faire. Nous avons été un peu déçu, on n’a pas vu grand chose et en plus on n’a pas eu trop de chance l’eau était assez trouble à cause du vent. On a quand vu de jolis coraux, quelques poissons colorés mais pas tant que ça ! Au retour sur la plage on a continué notre exploration et nous sommes tombés sur une raie énorme !! C’était la plus grande qu’on ait vu jusqu’ici ! Elle nageait dans assez peu d’eau car nous étions pas très loin du bord de plage. C’était incroyable ! Après un peu de repos puis une bonne douche, nous sommes allé découvrir les wallabies qui se cachent dans les rochers près du spot de snorkeling où nous étions. Ils se font appeler « rock wallaby », ils sont tout mignon et sortent vers 17h (avant le couché du soleil) pour manger les fruits et graines que les touristes viennent leur donner. Personnellement nous n’avions rien pris car nous ne trouvions pas très normal de les nourrir. Ce sont des animaux sauvages qui savent très bien où trouver leur nourriture mais nous sommes aller leur faire un coucou. Ils sont trop trop mignon, ils ressemblent évidemment de très près au kangourou mais en plus petit et plus peureux ! J’étais très contente de voir qu’ils gardent quand même leur côté sauvage bien que les gens viennent les nourrir apparemment tous les jours (de ce que nous disait la nana du camping) ! Même si la nourriture était là, la plupart hésitait à s’approcher. Certains plus téméraires (ou affamés, qui sait ?!) venaient manger directement dans la main des gens mais assez peu le faisait. Nous ne sommes pas resté très longtemps car la bêtises des gens nous a un peu gavé. Certains touristes montaient dans les rochers où les wallabies étaient perchés ou même allaient jusqu’à obstruer l’entrée de leur grotte pour prendre des photos ! Gggggrrrr !

Pour finir notre journée en douceur nous nous sommes posé sur la plage pour observer le couché de soleil et on a eu la surprise d’apercevoir un requin à pointe noir (tout petit, tout mignon) venir chasser ses proies au bord de la plage. Évidemment il y a des requins récifs dans ces eaux chaudes mais ils sont censé être inoffensif pour l’homme…un accident peut toujours arriver bien entendu. De toute façon lui était dans l’eau et nous sur le sable, il ne pouvait rien nous arriver (maman, papa, belle-maman, beau-papa, ne vous inquiétez pas !!). Ils sortent en fin de journée ou très tôt dans la matinée pour chasser c’est pour ça que nous faisions attention à nos horaire de snorkeling (même si on aurait quand même bien aimé en voir un).

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Ce jour là nous avions décidé de partir à la recherche des koalas. La nana du camping nous avait donné deux endroits pour les voir. Le premier était sur un chemin de rando qui menait en haut d’un fort avec une petite vue sympa et le second était dans un coin paumé près de quelques habitations. Comme il était encore tôt et que marcher sous le soleil c’est pas notre truc, on a commencé par la rando. Bon même si il n’était que 8h30 du mat’ il faisait déjà quasiment 30 degrés mais le soleil n’était pas trop agressif donc on a commencé tranquillement à monter en direction du fort tout en cherchant les koalas. Malheureusement une fois arrivés en haut et après une heure de marche nous n’en avions trouvé aucun. On était tellement déçu ! Tom comme à son habitude à douté de l’existence de ces koalas dans ce coin de l’île. Mais en descendant sur l’autre versant du chemin nous avons entendu un bruit qui a attiré notre attention et là… une maman koala avec son petit sur le dos est apparue !! C’était magique ! Elle a tranquillement traversé le chemin de randonnée pour rejoindre la cime d’un arbre pour se mettre à l’ombre. Elle a pris le soin de laisser son petit à mi-chemin entre le sol et elle (il était donc au milieu de l’arbre). Il semble que ça soit normal ! Nous sommes restés les yeux écarquillés pour les admirer s’installer puis nous avons terminé notre descente.

En continuant, nous sommes tombés sur deux sortes de chouette dont l’une devait avoir le sommeil léger car lorsque nous sommes passés à proximité elle avait les yeux grands ouverts. C’était trop mignon, elle nous regardait, on la regardait…! On était trop content mais pour encore plus de bonheur dans notre cœur on s’est ensuite dirigé vers le second endroit qui nous avait été conseillé pour voir des koalas. Et là, c’était pas juste une maman et son petit car il y avait carrément deux familles. D’un côté de la route la maman, le petit et le papa et de l’autre côté même schéma !

C’était tellement dingue d’être si près d’eux. Ce coin très peu voire pas connu du tout des touristes était un super plan car seul un couple, trois autres touristes et nous avons eu le privilège de les admirer pendant plusieurs dizaines de minutes. Nous étions comblés. Après avoir dit au revoir à ces petites peluches vivantes nous sommes partis déjeuner avant de rejoindre la plage d’Arthur Bay.

C’est un des spots de snorkeling réputé sur l’île et on a vite compris pourquoi. Les coraux par centaines, des poissons comme on n’en avait pas encore vu…il y en avait des énormes qui mesuraient bien 60 cm de long et gros gros ! C’était fou ! On a aussi croisé une tortue, vous allez dire qu’on devait être habitué mais non, celle-là devait faire la taille d’un Homme d’1,50m, elle était magnifique. Elle n’a même pas eu peur de nous donc on a pu en profiter un maximum mais après qu’elle ait donné son coup de nageoir nous l’avons perdu ! Cette session de snorkeling sera certainement notre plus beau souvenir, la variété des coraux, des poissons, des raies et de tous ces petites être vivant qui nous entouraient… cette atmosphère on ne pourra pas l’oublier ! Nous n’avons pas vu le temps passer, c’était notre dernier jour sur cette île magique et nous devions repartir en direction du camping. Avant nous avons fait un dernier arrêt sur le premier spot de snorkeling que nous avions fait car nous avons entendu dire qu’il y avait des bénitiers géants à observer. En effet, même si l’eau était assez trouble nous avons réussi à les voir, il y en avait six. Six énormes coquillages colorés posés au fond de l’eau ! C’était dingue de voir ça !

C’était une journée de folie, elle restera inoubliable par la diversité de chose vue en si peu de temps. Pour terminer notre visite de l’île en beauté nous sommes allé profiter du couché de soleil avant de reprendre le ferry en direction de la terre ferme.

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