Notre périple calédonien
J124
Le retour sur Nouméa s’est débuté par un vol au départ de l’ile des pins, les paysages vues du ciel étaient forcement magnifiques. On était encore une fois émerveillé par cette belle dame nature ! À l’arrivée nous sommes partis récupérer notre voiture de location pour commencer l’aventure calédonienne et sortir de la grande ville ! Avant de prendre la route nous avons déjeuner en compagnie de Romain, Sylvia ainsi que leur couple d’amis Elisabeth et David (avec qui nous avions passé la soirée du 31/12) qui nous ont gentiment inviter pour la galette ! C’était vraiment très gentil, nous avons passé un très bon moment, merci à vous !
J125
Voilà, nous étions partis à la découverte des grands espaces de la Nouvelle Calédonie et pour commencer nous sommes arrivés au parc des grandes fougères. Au programme rando de 3h avec pour objectif trouver l’oiseau emblématique et endémique de l’île : le cagou. C’est un oiseau gris clair et blanc, de la taille d’une poule et qui comme cette dernière ne vole pas vraiment. Donc il nous fallait le chercher au sol. Nous n’étions pas en très grandes formes Tom et moi, les nuits en camping sur les petits matelas s’avèrent assez peu réparatrices et cette chaleur déjà présente en début de matinée n’était pas très agréable pour marcher. Mais nous nous sommes quand même lancé, nous avons passés les 2 première heures à ne rien voir. Pas même un p’tit oiseau sympa. On a donc décidé de s’arrêter près d’une rivière pour attendre la venue du cagou… dommage ça n’a pas marché ! Nous avons continué notre chemin et avons tout de même croisé un notou. Il s’agit d’un gros pigeons gris foncé avec la queue marron orangé.
C’était pas mal, j’étais déjà très contente puis sur le chemin de la fin nous avons fait une nouvelle pause parce que nous entendions des petits bruits d’animaux dans la forêt… et là, qui a pointé le bout de son bec, le cagou !!! Il était assez peureux donc nous ne l’avons pas vu très longtemps car une fois que lui aussi nous avait repéré, il est allé se planquer derrière un arbre. Et même en restant très silencieux en bas du lopin de terre où il était, il n’en est pas ressorti tant que nous étions là. On était trop fier de l’avoir déniché parce qu’il n’était vraiment pas facile à trouver ! Ça nous a refait notre journée 😊
Après cette belle rencontre, nous sommes allé en direction de la ville de Bourail et nous nous sommes posé dans un camping juste à côté dans une ville nommée Poé. Nous étions plutôt bien placé pour aller se tremper les pieds dans l’eau car le terrain donnait directement sur une plage. L’eau était toujours aussi belle pour s’y baigner et faire un peu de snorkeling. Pour cette journée, nous étions un peu crevé donc juste avant de nous installer nous sommes aller découvrir le site de la roche percée situé pas loin du camping ensuite c’était repos.
J126
Comme nous étions dans un endroit qui se prêtait au snorkeling nous sommes partis tôt avec nos masques et tubas pour aller voir les p’tites bêtes marines. Nous avions demandé conseil pour voir un maximum de truc et un gars nous avait dit de rejoindre une bande d’eau turquoise qui se situe juste avant le tombant (des coraux) où il y a suffisamment de fond pour observer des tortues ou même des petits requins de récif. Pour rejoindre ce fameux endroit il a fallut nager au moins un kilomètre si ce n’est pas plus (avec le vent qui soufflait nous étions un peu à contre courant), c’était pas si facile. Au moment où nous y sommes arrivés, déjà nous étions carrément épuisé et on n’a pas eu trop d’bol car ni tortue, ni requin n’étaient présents. On a vu un tricot rayé noir et blanc et une belle raie qui semblait être en plein repas. Ensuite on a revu tous les poissons jolis et colorés que nous avions déjà rencontré lors des précédentes session. Au retour sur la plage et après avoir passé quasiment 3 heures dans l’eau nous étions rincés ! Donc l’aprem c’était de nouveau repos.
J127
Ce jour là nous partions de Poé pour rejoindre la côte Est de l’île mais avant nous avons voulu profiter du panorama depuis les collines du site de Deva. La p’tite rando matinale de 2 p’tites heures nous a offert une vue donnant pour partie sur le lagon et pour partie sur les terres vallonnées. C’était très chouette !
Ensuite on a pris la route direction Hienghen pour voir de nouveaux paysages. Arrivés à destination et avant de nous installé dans un nouveau camping, nous sommes allé voir la poule couveuse, célèbre site du village, elle est plutôt jolie cette cocotte. Face à elle, il y a le sphinx que nous arrivions moins distinguer. Ces deux là, selon les légende kanak, protègent le village des mauvais esprits de l’océan.
J128
Pour cette magnifique journée qui s’offrait à nous, nous sommes partis en excursion sur l’îlot Hienga. Les îlots sont généralement pas ou peu habité donc une fois sur place nous avions la plage et l’eau pour nous tout seul (le groupe avec qui nous partions était quand même constitué de 15 personnes donc on n’était pas vraiment tout seul mais c’était tout comme). Nous avons commencé par faire une petite marche dans la forêt de l’îlot pour découvrir les plantes et arbres qui la constitue. Nous avons eu des explications sur les plantes toxiques comme le faux manguier ou sur les plantes utilisées par les kanak en guise de remèdes contre certains maux (le faux tabac contre la gratte, une maladie mortelle qui survient suite à l’ingestion de poisson porteur de ce virus). C’était très intéressant.
Après ce petit point culture et botanique nous sommes partis avec les masques, palmes et tubas découvrir les fonds marins. C’était dingue la masse de poisson et il y en avait des vraiment gros ici. C’est pas étonnant car cet endroit est classé par l’UNESCO depuis quelques années donc la pêche est interdite. Force est de constater que lorsque l’homme ne vient pas pécher, les poissons grossissent !! Ça faisait vraiment plaisir à voir.
Cette sortie était l’une des plus belle qu’on ait pu faire en Nouvelle Calédonie.
Nous sommes revenu au camping un peu après midi ce qui nous laissait largement le temps d’aller voir à quoi ressemble la cascade de Tao. Après avoir passé le seul bac de l’île, nous sommes arrivé devant la cascade mais le chemin de rando qui mène au sommet était fermé. Dommage car la cascade était déjà très sympa à voir de loin. Nous avons poursuivi vers la cascade de colnet qui était aussi très jolie et cette fois le p’tit sentier pour monter la voir de plus près était ouvert. Ensuite, nous avons parcouru une partie du nord de l’île en voiture à admirer les paysages, c’était cool. Nous sommes repassé devant le sphinx et la poule, le temps était meilleur que la première fois, c’était encore plus joli.
J129
Depuis le début de notre périple nous n’avons pas pu nous permettre de nous faire un bon restau ou même de cuisiner car les camping n’étaient pas équipé donc ce matin là, nous avons décidé de nous offrir un p’tit dej de roi a l’hôtel situé à côté de notre camping. Ça nous a bien requinqué, on était refait !
Ensuite nous avons pris la route vers Voh car le lendemain matin nous avions réserver un vol en ULM. L’aprèm a mal commencé car après nos deux bonnes heures de route nous arrivions à l’endroit où le camping que nous avions repéré devait se trouver… dommage, il n’existait plus ou avait été transformé en décharge. En tout cas c’était pas possible de camper là bas. Le 2e camping qui était sur notre chemin n’avait ni réception, ni personne pour répondre à notre coup de fil donc nous sommes aller voir à la mairie où nous avons appris qu’il était fermé ! Pour notre dernière chance avant d’aller choper un hôtel, nous tentions une auberge indiquée par un grand panneau. Même si la route pour nous y emmener ne nous inspirait pas vraiment, une fois arrivés sur place nous étions rassuré ! Cette auberge qui faisait aussi camping était très sympa et le gérant aussi. Nous avons enfin pu profiter un peu de l’aprem et du lieu pour nous poser.
J130
Ce matin là était particulier car nous nous apprêtions à vivre un moment qui allait sûrement être inoubliable… notre vol en ULM.
Malheureusement nous n’étions pas excités comme nous aurions dû l’être car le vent qui avait soufflé toute la nuit était encore bien présent et la pluie avec ! Les gros nuages gris ne laissaient passer aucun rayon de soleil donc nous n’étions pas hyper enjoués mais on savait que c’était une chance de pouvoir voler au dessus de la barrière de corail de Nouvelle Calédonie et du cœur de Voh rendu célèbre par le célèbre photographe et reporter Yann Arthus Bertrand donc nous ne voulions pas gâcher cet instant avec une mauvaise humeur lié à un élément que nous ne pouvions pas maîtriser. C’est donc avec joie et impatience que nous nous sommes rendu à l’aérodrome du village de Koné pour rencontrer notre pilote et voir ce que la nature avait à nous offrir. Nous avons fait la connaissance de Rudy, pilote d’avion et de son ULM ultra sophistiqué depuis une petite vingtaine d’années. Il nous a d’abord montrer le fonctionnement de ce mini avion avant de nous emmener l’un après l’autre dans les airs pendant une heure.
Tom a réalisé son vol en premier, au moment de descendre de l’ULM je vois sur son visage un sourire jusqu’aux oreilles, c’était plutôt bon signe. Mon tour était arrivé, j’avais un peu peur de vomir dans ce mini truc volant, je me suis donc muni de mon sac à vomi (on sait jamais même si le pilote avait été informé, juste pour qu’il ne me fasse pas faire un looping ou je n’sais quoi) ! Avant de commencer à prendre un peu de hauteur, j’ai eu (comme Tom) un brief sur les commandes, le cadrant situé devant nous, le fonctionnement des outils. Puis nous sommes partis pour une heure de bonheur à découvrir des paysages magnifiques et inaccessibles depuis la terre. Nous avons commencé par survoler la barrière de corail ainsi que le lagon qui s’étend depuis cette barrière jusqu’à la terre et les mangroves. Nous avons eu beaucoup d’explications sur ce que nous survolions. Par exemple sur ce lagon qui est le plus grand du monde, il y a un trou d’eau appelé cénote, qui mesure 700 mètres de long et 100 mètres de profondeur. Celui-ci n’est évidemment pas accessible et n’aurait été visité par l’homme qu’une seule fois. C’est Cousteau qui a eu cette chance ! Ce trou d’eau serait un phénomène rare et unique au monde. Nous sommes aussi passé au dessus d’une sorte de piscine dans le lagon où Tom a aperçu des bancs de raies et des requins et moi j’ai vu des tortues et un banc de requins. Il y en avait un bonne dizaines (entre 12 et 15). Ce qui était carrément dingue c’était d’imaginer la taille de ces animaux car juste avant de survoler cet endroit nous avons vu un bateau de pêcheur (qui semblait vraiment tout petit) et nous pouvions à peine distinguer les hommes qui étaient dessus. Pourtant les tortues et les requins que nous avons vu étaient tellement net, nous arrivions à bien distinguer les pattes et la tête des tortues. Elles mesuraient sûrement deux mètres voire plus. Et pareil pour les requins, nous arrivions à voir leurs ailerons. C’était fou, fou, fou !
Après avoir parcouru des kilomètres d’eau de différents bleus nous sommes aller survoler les mangroves vertes et évidemment le cœur dessiné par ces plantes et situé dans le village de Voh. Il mesure 200 mètres sur 200 (4 hectares), c’est juste énorme ! Il s’est dessiné seul et n’a pas bougé depuis que le naturaliste Yann Arthus Bertrand l’a photographié en 1997.
C’était magnifique, magique, beau, et bon de savoir qu’il existe des endroits préservés de toute activité humaine. La nature est belle, on a pu le voir depuis le ciel et même si le soleil n’était pas présent nous étions éblouis par cette beauté !
Pour moi le voyage a failli être gâché à la toute fin du vol car comme je le redoutais mon mal du transport s’est fait sentir après les quelques secousses et tourbillons que nous venions de faire. Mais heureusement j’ai réussi a garder ça pour moi ! À la descente de l’avion nous avons grandement remercier notre pilote avant de débriefer avec Tom de ce que chacun avait vu. On était quand même sur le cul d’avoir pu vivre cette expérience ! C’était vraiment un moment fort du voyage en Nouvelle Calédonie qui clôturera bien la fin de notre périple sur cette île de rêve. Autant vous dire qu’après ça nous étions complètement ailleurs. Il a quand même fallut qu’on reprenne nos esprits car nous étions attendu sur Nouméa dans l’après-midi. C’est bien en milieu de journée que nous sommes arrivés chez Romain et Sylvia pour nos deux derniers jours sur l’île.
J131
Ce jour là il pleuvait donc notre programme tombait à l’eau mais en même temps nous avions envie de repos et de profiter des copains avant de repartir. Donc pour Tom et Romain c’était une matinée a être resté à la maison et moi je suis partie pour un moment spa et détente avec Sylvia et Elisabeth. Ça m’a fait tellement de bien mais c’est assez étrange d’entrer dans un jacuzzi, un sauna ou un hammam alors que la température extérieure est déjà très chaude. En tout cas c’était cool et l’aprèm fut tranquille entre repos et organisation pour le Japon.
J132
C’était notre dernier jour sur les terres calédoniennes et il faisait très beau et chaude ! C’était le moment parfait pour aller s’essayer à la planche à voile (pour Tom, pas pour moi). Je dois dire que pour une première fois c’était pas trop mal surtout qu’il y avait quand même beaucoup de vent (vous vous direz c’est mieux car sans vent c’est pas possible, oui en effet mais là ça soufflait particulièrement fort).
Après cette petite heure passée, nous avons rejoint l’île aux Canards qui est située à 5 minutes en taxi boat de la rive. Ce petit îlot fut une très belle découverte car même si il est très près de la ville il n’y avait pas tant de monde que ça et surtout il y a une randonnée marine absolument formidable ! A peine après avoir fini de déjeuner, nous avons enfilé nos masques, palmes et tubas pour aller découvrir ce sentier marin. En fait des bouées sont placées dans l’eau à des points stratégiques pour nous montrer différentes choses (des types de coraux, des énormes poissons…). Pour la dernière session de snorkeling nous étions gâté. Il y avait plein plein de poissons d’ailleurs je pense que c’est là bas qu’on en a vu le plus. Ils étaient vraiment très nombreux et il y en avait des vraiment très gros.
C’était très très chouette de partir sur ces images. Le soir nous avons dîner avec la famille de Romain avant de tous les remercier et leur dire « tata bisous » comme diraient les caldoches !!
Cet endroit nous aura émerveillé par ses divers paysages et ses nombreux animaux marins colorés.