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Welcome to Bolivia
J30
Départ pour l’île du soleil (la Isla del sol) vers 8h30 sur un p’tit bateau miteux. Et comme le nombre de ticket vendu par les agences est toujours plus élevé que le nombre de place sur le bateau certaines personnes se sont retrouvées sur le toit :). Heureusement nous avons réussi à avoir une place mais juste à l’arrière du bateau donc on s’est pris toutes les vapeurs d’essence dans le nez pendant la durée du trajet (presque 2h) !!
À l’arrivée sur l’île on a commencé à monter les nombreuses marches qui nous emmenaient au sommet (située à environ 4000 m d’altitude) et on s’est baladé. L’île est jolie et plutôt bien entretenue. Nous avons trouvé un 1er point de vue sympa où on a fait la rencontre de plusieurs ânes, de moutons et de deux lamas trop mignon (surtout un d’ailleurs) !! En redescendant on entendait un monsieur parler dans un micro et surtout une fanfare jouer. On s’est diriger vers le bruit et on est tombé sur une cour d’école où il y avait tout les locaux de l’île revêtus de beaux habits de fête. C’était l’anniversaire de l’école (à ce qu’on a cru comprendre) donc pour l’occasion il y avait des danses, de la musique et de la p’tite grignot’ à manger 🙂
Tout en profitant du spectacle, Tom s’est pris une glace dont les goûts étaient difficilement identifiable (certainement banane pour ce qu’on pensait être de la vanille et les deux autres parfum étaient des fruits aussi mais lesquels ? le mystère restera entier). Et moi j’ai cru bon de prendre un « jus de fruit » avec des fruits coupés qui flottaient dans le gobelet… ça n’était pas du jus de fruit mais de l’Inka Cola (la boisson préférée des péruviens et des boliviens visiblement). Ça ressemble à une boisson goût chewing-gum, c’est très très sucré (comme si on avait ajouté du sucre à un sodé) et sa couleur jaune fluo est très sympathique (couleur très naturelle n’est-ce pas ?!). BEURK j’étais trop déçu mais les fruits étaient bon quand même 🙂
Ensuite on a poursuivi notre marche en direction d’un second point de vue. On n’avait pas vraiment de plan alors on a marché au feeling et on s’est retrouvé… bah au milieu de nul part et surtout sans chemin à suivre ! Donc on a grimpé par les terrasses. C’était surement plus physique mais on y est arrivé. La vue était aussi sympa de ce côté (même si j’ai ma petite préférence pour le premier point de vue où il y avait tous les animaux). Après avoir profité de ce moment de calme car il n’y avait personne là haut, à part deux allemands et nous, nous sommes redescendu pour trouver de quoi déjeuner. Comme tout le monde était parti à la fête de l’école, beaucoup de restaurant était fermé. On a quand même réussi à en trouver un mais ce n’est que 45 minutes après avoir commandé notre pizza que nous avons pu la déguster. Fallait pas avoir trop faim ! Notre bateau repartait à 16h, il était déjà presque 15h donc après avoir englouti la pizza nous sommes redescendu à quai. Nous étions de retour à Copacabana un peu avant 18h, il faisait presque nuit. Nous avons croisé Coralie et Alexis qui repartait à l’hôtel et Noémie et Aurélie qui se dirigeait vers l’arrêt de bus. Nous avons pris le temps de dire au revoir à Noémie qui traçait sa route vers Cuzco, et nous avons rejoint l’hôtel pour finir notre soirée.
J31
Départ de Copacabana pour La Paz. Le bus ne part qu’à 13h30 donc on a prit notre temps pour petit déjeuner et pour faire nos recherches sur les choses à faire à La Paz. Au moment où on décide de quitter l’hôtel pour aller faire un tour dans la ville, un orage se met à gronder et quelques minutes après la pluie s’est mise à tomber ! Là bas, quand ça tombe c’est pas pour rien. Ça n’a pas duré très longtemps mais c’était intense ! En attendant que ça passe on s’est réfugié dans un restau pour se réchauffer (même si en vrai il ne faisait pas meilleur à l’intérieur) et prendre une boisson chaude ! Au moment de prendre le bus, on a retrouvé Aurélie, Coralie et Alexis pour partir ensemble direction La Paz. Alors que nous pensions passer un trajet tout à fait normal, là au bout d’un peu plus d’une heure de bus, le chauffeur nous a demandé de descendre et de prendre un bateau pour ensuite reprendre le bus de l’autre côté de la rive.
Ce qui était assez inattendu c’était de voir comment le bus passait de l’autre côté ! Il avait sa « p’tite » barque en bois et nous notre petit bateau ! C’est bête mais c’était rigolo ! Une fois remonté dans le bus, il nous restait que 2 heures de trajet. À l’arrivée nous avons rejoint notre hôtel et sommes ensuite parti à la recherche d’une agence pour descendre la route de la mort ! C’était chose faite, Aurelie nous avait branché sur l’agence situé en face de son auberge. Nous avons donc réservé, Aurelie et nous, pour faire cette descente le lendemain matin. Avant de retrouver notre lit, nous avons pris le temps d’aller manger « chez Marie » qui nous a servi une galette bretonne et en dessert un brownie au chocolat avec du caramel au beurre salé !! Pour une fois il était trop bon ce dessert (en même temps d’habitude on n’a pas de dessert) !
J32 el camino de la muerte
Ce jour là on s’est levé tôt pour en découdre avec la route de la mort, nommée aussi la route la plus dangereuse au monde ! Il s’agit d’une route ou plutôt d’un chemin assez étroit qui a été emprunté par tous types de véhicule jusque dans les années 1990, ce, à double sens (c’est important de le préciser). L’ensemble des locaux, les bus de tourismes et toute personne qui venait des hauteurs de La Paz pour rejoindre la ville où ses alentours empruntait ce chemin. Jusque là rien d’anormal sauf que durant ces années d’ouverture à double sens, il a eu pas moins de 1 011 décès dû principalement à des chutes de véhicule dans le vide. Et sur ce nombre de personne portées disparues, il n’y aurait eu qu’une cinquantaine de corps retrouvés. On a vite compris pourquoi : la végétation est luxuriante (et encore c’est peu dire) et il y a également un cours d’eau qu’on peut apercevoir tout en bas. Selon notre guide du jour, c’est peut-être la « pachamama » il faut entendre la Terre-mère qui aurait dévorer les corps ! La Pachamama est très importante pour eux, on avait aussi pu s’en rendre compte au Pérou. En tout cas cette route a fait des massacres. Et, lorsque notre bus nous a déposé au point de départ, juste devant les portes du bus étaient dressés deux petits monuments aux morts comme on peut voir sur les bords de route, avec une croix en bois et un bouquet de fleur en plastique ! On était dans l’ambiance. Avant de partir on a bien petit déjeuner, on s’est équipé et le guide, Mauricio (assisté de Brendon) nous a donné les instructions.
Pour commencer, nous avons entamé la descente d’une route classique (bitumée) pour tester nos vélos. Nous étions à 4700m d’altitude, le temps était brumeux et il faisait froid. C’était sympa (mais j’ai eu très froid aux orteils et aux doigts) même si n’allait pas assez vite à notre goût. Comme il s’agissait d’une route toujours très empruntée, on a croisé beaucoup de camion qu’il a fallu doubler ! Avec un groupe de 10 les deux guides ne pouvaient pas trop tracer non plus. Bref, après cette mise en bouche, nous sommes remontés dans le bus pour rejoindre la vraie route de la mort !! Et là ça rigolait moins ! Nous étions arrivés sur un chemin où il n’y avait le passage que pour un véhicule (on comprend mieux tous ces morts lorsque la route était ouverte à double sens) et qui était composé que de cailloux (donc casse gueule) !! Nous voilà tous à enfourcher notre vélo et à suivre les guides. Au début on restait bien derrière eux…tous les 3, Tom, Aurélie et moi, tous sages ! Mais à un moment, on s’est dit que ça allait pas très vite quand même et comme on voulait un peu de sensation on a élaboré une stratégie. Comme on s’arrêtait régulièrement, au moment de redémarrer on se positionnait entre le guide de devant et « les lents » qui étaient tout derrières ; on commençait gentiment la descente puis on s’arrêtaient et lorsqu’on voyait les lents arriver on redémarraient à fond ! Et là on pouvait aller à notre rythme et rattraper le guide parti avec une partie du groupe devant ! C’était vraiment cool cette journée. Le temps était très brumeux, ça s’est levé un p’tit peu en fin de matinée mais c’était très beau aussi de voir cette jungle dans les nuages ! Ça faisait très « pachamama » mystérieuse, c’était chouette ! On s’est éclaté ! La descente a durée plus de 5 heures et nous avons parcouru plus de 60 km. Au retour à La Paz on était claqué alors au lit !
